Manifeste

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jeudi 19 juillet 2012

Attention : L'argent rend bel et bien heureux!


Vaut mieux être pauvre, mais en santé.

La vraie richesse, c'est de n'avoir besoin de rien.

La richesse de l'homme est dans son coeur.

Mieux vaut sagesse que richesse.

L'argent ne rend pas heureux.

... et autres ici et ici.

Nous connaissons tous ces dictons et proverbes. Nous en avons soupé. Mais est-il réellement mal de chercher à améliorer son sort? À vouloir augmenter notre capacité à s'offrir des plaisirs de la vie? Pourquoi la quête de la liberté et de l'autonomie financière est-elle mal vue, voire démonisée, dans la société québécoise?

Dès qu'un individu poursuit un idéal pécuniaire, on lui colle une belle grosse étiquette de sale capitaliste, de sans valeur et de profiteur. De libéral de droite.

Or, la distinction gauche et droite s'estompe de plus en plus.


À gauche, des syndicats de travailleurs qui aident les riches à frauder le fisc.

Ce n'est donc pas l'argent qui se trouve à gauche ou à droite, mais les motivations et les actions de celles et ceux en quête de bidous.

*****

Quand quelqu'un réussit, il est crosseur et vendu, ou il a été chanceux ou opportuniste.

Mais la vraie question n'est pas de savoir si l'argent est bien ou mal.

La vraie question : quelle est la quête profonde qui motive votre désir de liberté financière?

Il faut faire une grande distinction entre deux objectifs:
  • L'individu qui aime l'argent pour l'argent, qui étrangle les autres — et la planète — pour accroître sa propre richesse et qui n'en a que pour les grosses bagnoles, les fringues exhorbitantes et le pouvoir politique;
  • Celle ou celui qui cherche à améliorer son sort pour voyager, passer plus de temps en famille, créer, croître et offrir.
L'histoire de Karl Rabeder — qui, en 2010, liquide sa fortune personnelle pour retrouver le bonheur — tend à prouver que le bonheur ne réside pas dans l'argent à outrance.

Et les mourialais reconnaîtront certainement cet itinérant qui chaque soir, égaie les passants en leur offrant sa poésie urbaine. Pour l'avoir moi-même croisé à maintes reprises dans les files d'attente de bars — à une époque pas si lointaine où je fréquentais lesdits débits de bouésson — cet homme semble sincèrement heureux.

Alors, est-ce que l'argent rend heureux ou non? Est-ce que la pauvreté recentre sur les vraies valeurs humanistes? Je ne crois pas; tout prend racine à un endroit : les motivations profondes qui vous incitent à poser chacun de vos gestes quotidiens. Personnels. Financiers. Familiaux. Sociaux.


:: DANS L'FOND D'LA CAISSE

Cessons d'avoir honte de vouloir augmenter notre pouvoir d'achat et notre liberté financière. La honte, ce n'est pas le fait de posséder des biens et d'être libre; la honte devrait surtout émaner d'objectifs vils et égocentriques, de méthodes destructrices et malhonnêtes.

Soyons fiers de poursuivre un idéal qui n'est pas nécessairement mercantile en soi, mais qui a besoin de re$$ources pour le concrétiser.

Z'en dites?

Pour terminer sur une petite note amusante et inspirante, cette vidéo (en anglais) tirée d'un site que j'adore : TED. On y apprend, étude à l'appuie, que l'argent rend bel et bien heureux. Mais la conclusion vous surprendra certainement.

Et si vous aimez la vidéo, ce texte (en aglais) vous plaira aussi!

Michael Norton: How to buy happiness





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