Que fait-on quand des facteurs hors de notre contrôle nous gardent éveillés une bonne partie de la nuit? On lit!
Et que se passe-t-il lorsqu'on lit? Des neurones se croisent et notre esprit crée des liens.
Ces liens sont-ils toujours logiques et raisonnables, malgré le manque de sommeil? C'est vous qui m'le direz!
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J'aime bien — et de plus en plus — Major Blogue. Je ne dis pas que je suis en accord avec tout ce qu'on peut y lire, mais il vulgarise et s'intéresse à la finance et la fiscalité avec une approche que j'apprécie. Et il traite de sujets que La p'tite caisse ne désire pas nécessairement aborder, voire certains auxquels elle ne croit pas du tout. Ceci étant dit, ce n'est pas parce qu'on ne partage pas les idées d'un autre qu'on ne devrait pas l'écouter et s'informer. Au contraire. Je vous invite donc à suivre l'ami Major.
Bref, quand Major nous explique pourquoi il n'aime pas l'idée d'acheter des actions Facebook* et pourquoi l'aventure semble déjà gonflée aux méthamphétamines, j'écoute son propos.
Et quand, 3 cliques plus loin, j'apprends sur le site de Radio-Canada qu'une surprise n'attend pas l'autre dans l'univers des investissements banquiers, j'y vois non seulement une coïncidence inouïe (NDLR : Wow! deux mots à trémas consécutifs...), mais surtout un lien fort et évident :
Les marchés boursiers, c'est de la spéculation pure et simple; la valeur des entreprises — donc, la valeur de leur action — est de plus en plus théorique, virtuelle et arbitraire. Vous n'achetez rien de concret; ce n'est ni de l'équipement, ni de l'immobilier, ni même un produit ou un service que vous monnayez. Vous achetez l'espoir que les gens à qui vous laissez votre argent en feront bon usage. Vous achetez l'espoir que le produit ou service offert par l'entreprise — qu'il soit bon ou pas, utile ou non, respecté ou détesté — sera populaire auprès de sa clientèle. Vous achetez des promesses, des hypothèses et des prières.
Vous faites un périlleux saut de l'ange en espérant que la chute se fasse vers le haut, plutôt que vers le bas.
L'appât du gain peut sembler séduisant, tel le chant de la sirène, mais les marins qui succombèrent à ces mélodies enchanteresses terminaient souvent leur voyage échoués ou naufragés.
Z'en dites?
* Notez que La p'tite caisse n'aime pas le principe des actions, point. Un billet à ce sujet est d'ailleurs dans le four et devrait vous être servi sous peu.
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