Désolé pour le calembour, je ne pouvais m'en empêcher (retour sur vos commentaires... sur investissement... La pognez-vous?)
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Il y a quelques mois, j'ai officiellement lancé La p'tite caisse (je dis officiellement parce que je préparais déjà des billets et articles depuis quelque temps et en publiais, sans trop de tapage publicitaire...).
Mercredi dernier, nous avons franchi la barre des 3000 visites sur le site; chaque article génère une centaine de consultations. Et La p'tite caisse, elle est contente de ce résultat!
Tout d'abord, j'aimerais vous remercier profondément pour tous les bons mots d'encouragement. Sincèrement, je ne m'attendais pas à tant de positivisme et un accueil aussi chaleureux. J'écris principalement pour le plaisir de manier la plume (... le clavier...). Que quelques initiés me lisent, c'aurait déjà été un accomplissement. Mais voilà, votre nombre, votre enthousiasme, votre implication, votre participation et votre intérêt à partager La p'tite caisse avec votre entourage me motivent à aller encore plus loin dans ma démarche. Sans vos nombreux référencements — Facebook et autres — nous n'aurions jamais atteint cette portée. Merci, bravo à vous tous et s'il vous plaît, si vous croyez au propos de La p'tite caisse, continuez de partager!
J'aimerais faire un petit recap des trois principaux commentaires qui m'ont été formulés jusqu'à présent. Je m'attarderai aux commentaires constructifs plutôt qu'aux éloges : je crois fondamentalement que l'échange d'idées et les débats sont ce qui font avancer les choses. La complaisance, c'est pas trop constructif. Et le pas constructif, j'aime pas.
:: L'ASPECT SOCIAL
Plusieurs ont salué la noblesse de l'effort individuel que je prône (le pouvoir de l'individu), mais ont souligné que — selon eux — le problème des finances personnelles est fondamentalement un enjeu social; sans changements de la part des gouvernements, de la loi sur les banques et du crédit, d'un rééquilibre entre les 10 % de riches qui contrôlent 90 % du capital (et 90 % de moins nantis?), certains lecteurs craignent que le statu quo soit inévitable.
J'en parlerai plus longuement dans un prochain billet, mais si nous ne changeons pas d'abord nos propres habitudes personnelles et familiales, le besoin de changement social ne se manifestera jamais. Agir localement pour influencer globalement; voilà mon leitmotiv. Si nous attendons sagement que le sommet de la pyramide prenne des décisions pour améliorer notre sort, nous devrons faire preuve d'une patience exemplaire, voire éternelle... Et nous avons le devoir d'agir, plutôt que de simplement dénoncer et manifester; qui se souvient du mouvement Occupy, plein d'espoirs fondés et justifiés, mais quasi mort au feuilleton?
Au contraire, si la majorité propose et adopte de nouvelles façons de faire, le sommet de la pyramide n'aura d'autre choix que d'entériner ces méthodes. Si on ne fait que dénoncer, on se retrouve malheureusement à la merci des médias et de leur ordre du jour.
Les industriels et financiers de ce monde font de la buisness pour faire des sous. Les politiciens font campagne pour être élus. Si nous tous, en tant que vaste majorité, changeons les règles du jeu, ils n'auront d'autre choix que de nous suivre. Le secret est de comprendre le système et de le maîtriser afin de jouer la game selon de nouvelles règles : les nôtres.
Deux lectures que je vous propose à ce sujet (en Anglais, désolé...) : le livre The Art of Non-Conformity de Chris Guillebeau et un article du New-Yorker, When Underdogs Break the Rules.
:: L'ASPECT ÉCONOMIQUE
Plusieurs ont aussi exprimé le sentiment que leur situation personnelle ou familiale les empêche de participer au débat et d'adopter les trucs proposés. Je leur concède un point : j'essaie de ratisser assez large avec les sujets abordés et suis conscient que ce ne sont pas tous les articles et trucs qui s'appliquent à chacun d'entre nous. Ce point fera aussi l'objet d'un billet à venir, mais retenez ceci : pigez parmi les trucs et conseils, adoptez ceux avec lesquels vous vous sentez à l'aise et appliquez-les selon votre bon vouloir.
Cependant — et j'en ai la certitude pour l'avoir vécu moi-même au cours des différentes étapes de ma vie personnelle et professionnelle — il n'y a aucun contexte qui vous empêche de prendre votre situation économique en main. Étudiant? Entrepreneur? Salarié? Chômeur? Sans empoi? Monoparental? Célibataire? En couple? Locataire? Proprio? Chacune de ces situations a ses limitations et ses particularités. Mais surtout, ses possibilités!
La capacité de modifier votre situation actuelle, d'accroître votre pouvoir d'achat et d'améliorer votre sort économique ne dépend pas de votre état présent, mais bien de votre volonté à vous y attaquer, de votre niveau de connaissance et de conscience. Vos actions et vos choix sont les véritables vecteurs.
La p'tite caisse, c'est justement ça : une tribune qui veut informer, éduquer et conscientiser, qui veut éveiller l'esprit critique et la réflexion. Le reste de chemin — les choix et l'engagement — ne dépend que de vous, peu importe votre passé et votre présent. Vous êtes toujours maîtres de votre cheminement, dès la seconde qui suit.
:: L'ASPECT ESTHÉTIQUE
Eh oui... Je sais... Le template de base Blogger n'est probablement pas la plus belle création artistique que le web ait vu. Un jour, quand j'en aurai le temps et les moyens, probablement que La p'tite caisse deviendra une oeuvre incroyable; un bonbon pour les yeux, pour l'âme et le cervelet. Mais pour l'instant, ça me convient. Les idées d'abord, l'emballage ensuite. Comme je l'ai dit à moultes reprises à certains de mes collègues : À quoi ça sert d'avoir la plus belle étiquette au monde si la soupe dans la canne goûte pas bon? Pour l'instant, on travaille la recette. Une fois que les gens aimeront la soupe, on f'ra une belle étiquette. Entretemps, j'essaierai d'ajouter de belles illustrations de temps en temps (d'ailleurs, un gros merci à karoussel pour ses contributions au blogue).
:: À VOUS LA CAISSE
Je lance l'invitation à chacun d'entre-vous : si pour quelque raison que ce soit, vous entretenez une infime croyance que vous êtes dans une situation où vous ne pouvez strictement rien faire pour améliorer votre situation, manifestez vous! Je suis certain qu'ensemble, on trouvera bien un ou deux trucs applicables à votre réalité. Mais surtout, on vous aidera à retrouver la motivation et la conviction que c'est toujours possible — voire réaliste — d'augmenter votre pouvoir d'achat.
Z'en dites?
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